Newsletter articles for Term 3 include
"Le festival Pow Wow"
Written by Cherianne Parks, French Teacher, Queen's High School.
"Concours d’art oratoire inter-écoles"
Written by Dr. Florence Lyons, Facilitator, Tui Tuia | Learning Circle.
¨Montréal, ville urbaine ou campagnarde ?¨
Written by Sandrine Ellis, French Teacher, Kristin School.
Written by Cherianne Parks, French Teacher, Queen's High School.

Photo 1: Dancers during the festival
Le dernier jour à Montréal, on est montés dans un grand bus jaune qui faisait vraiment penser aux bus scolaires qu’on voit souvent dans les films américains. Après un court trajet, on est arrivés dans la communauté kanien’kehá:ka (Mohawk) de Kahnawá:ke (« là où il y a des rapides »), sur la Rive-Sud de Montréal.
On était là pour assister à un événement culturel très important : le 33ᵉ Pow-wow Échos d’une nation fière. C’est un événement annuel qui a commencé en 1991. Il a lieu le week-end autour du 11 juillet, pour commémorer la crise d’Oka — un conflit territorial où des membres des communautés mohawks de Kanesatake et de Kahnawá:ke ont affronté la police pendant 78 jours, à cause d’un projet de terrain de golf et de condos.
En entrant sur le site, on est passés devant de nombreux stands d'organismes sociaux. Il y avait notamment un stand qui présentait l’initiative Every Child Matters : un mouvement qui rend hommage aux enfants morts dans les pensionnats, ainsi qu'aux survivants qui en gardent encore les cicatrices. Ce moment m’a vraiment marquée. Je me suis arrêtée un instant pour y réfléchir. Même si l’événement se nomme « Échos d’une nation fière », il renvoie aussi à un passé très douloureux et lourd d'injustices.
Après ça, on a découvert plein de stands d’artisanat local ainsi que des vendeurs de nourriture du coin. C'était une super ambiance de fête! Apparemment, il y a eu environ 12 000 participants durant le week-end !
À 13 h, il y a eu un grand défilé de danseurs, un hymne au drapeau en l’honneur des vétérans, puis un mot de bienvenue d’un doyen, et pour finir une compétition de danse. On en a pris plein les yeux grâce aux costumes traditionnels, tous plus colorés les uns que les autres, dans le moindre détail. Il faisait une chaleur étouffante, et je me demande encore comment les danseurs faisaient pour tenir le coup dans leurs tenues traditionnelles.
Les danseurs étaient de tout âge, des enfants aux vieillards. On ressentait vraiment une fierté partagée, un véritable esprit de célébration. Les danseurs les plus âgés étaient très respectés. On voyait bien qu’ils jouaient un rôle important dans la transmission des traditions auprès des plus jeunes.
Written by Dr. Florence Lyons, Facilitator, Tui Tuia | Learning Circle.

Photo 2: Photos de chouquettes
Le 21 août, j'ai eu la chance d'être invitée au concours oratoire inter-écoles pour être l'un des juges aux côtés de Kevin Cluzeau et Océane Kaszuba. Le concours s'est déroulé à Richmond Road School à Auckland et a été organisé par Florence Barbas- Voillaume.
Des élèves allant de l'année 5 à l'année 8 de cinq écoles différentes ont présenté un discours de trois minutes sur un sujet qui leur tenait à cœur : Richmond Road School, Birkdale North, Saint Kentigern College, Kōwhai Intermediate School et Marist College.
Dix élèves francophones, ou apprenant le français, ont présenté leur sujet devant une assemblée formée de leurs camarades et parents. Les sujets étaient très variés allant de la surpêche, à la fièvre, en passant par l'évolution du rock & roll. Nour Elkharbotly était le gagnant de la catégorie primaire ; il nous a parlé de la vraie signification du mot "terre". Quant au gagnant de la catégorie collège, c'était Gabriel Hill qui a raconté l'histoire de la mode.
J'ai été époustouflée par le talent oratoire de nos élèves et juger les dix participants n'a pas été une épreuve facile. Les deux autres juges et moi-même avons commenté combien nous avons appris sur le chalutage de fond, les bienfaits d'une passion ou encore sur la Provence.
La remise des prix a été suivie d'une dégustation de chouquettes et d'un verre d'Orangina.
Encore une fois, bravo à tous les participants et merci à Florence Barbas- Voillaume pour m'avoir invitée.
Written by Sandrine Ellis, French Teacher, Kristin School.
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Photo 3: Raccoon
Montréal avec un T ou pas ?
Première question qui se pose une fois arrivée à Montréal : Faut-il prononcer le T ou pas ? Eh bien, NON ! Si vous êtes francophone ! Mais les anglophones le disent ! Cela reflète comment les deux cultures et langues se côtoient, se mélangent et se distinguent à la fois.
J’ai été surprise par la faune présente dans cette ville, rien à voir avec ce qu’on peut trouver en Nouvelle-Zélande ou en France !
A peine après avoir posé un pied au Canada, Cherianne a -t-elle bien vu une marmotte à côté de l’hôtel de l’aéroport ? Cet animal peut-il vivre dans un milieu urbain ?
Eh oui ! Cette chère marmotte a fait son apparition régulièrement dans les rues de la ville de Montréal, tout comme les écureuils marron ou noirs qui se promènent librement dans les rues et les parcs.
On peut aussi voir des ratons laveurs qui, apparemment, sont assez hardis et prêts à rentrer chez vous par une fenêtre ou une porte laissée ouverte si ça leur passe par la tête.
Montréal est aussi une ville où les pelouses, trottoirs, talus et parcs ne sont pas tondus régulièrement, voire pas du tout. On cultive des jardins devant les maisons, plus ou moins bien entretenus selon les rues ou quartiers. On laisse pousser librement les fleurs et les mauvaises herbes, ce qui donne vraiment un aspect champêtre à la ville. Pourquoi ? Pour protéger les insectes tels que les abeilles et encourager celles-ci à butiner et à polliniser les fleurs et arbres. Cette pratique a pour but de favoriser la biodiversité.
Mais attention aux nombreuses « bibittes » (* insectes) toujours présentes, que ce soit en ville, à la campagne ou dans les maisons.
Written by Cherianne Parks, French Teacher, Queen's High School.

Photo 1: Dancers during the festival
Le dernier jour à Montréal, on est montés dans un grand bus jaune qui faisait vraiment penser aux bus scolaires qu’on voit souvent dans les films américains. Après un court trajet, on est arrivés dans la communauté kanien’kehá:ka (Mohawk) de Kahnawá:ke (« là où il y a des rapides »), sur la Rive-Sud de Montréal.
On était là pour assister à un événement culturel très important : le 33ᵉ Pow-wow Échos d’une nation fière. C’est un événement annuel qui a commencé en 1991. Il a lieu le week-end autour du 11 juillet, pour commémorer la crise d’Oka — un conflit territorial où des membres des communautés mohawks de Kanesatake et de Kahnawá:ke ont affronté la police pendant 78 jours, à cause d’un projet de terrain de golf et de condos.
En entrant sur le site, on est passés devant de nombreux stands d'organismes sociaux. Il y avait notamment un stand qui présentait l’initiative Every Child Matters : un mouvement qui rend hommage aux enfants morts dans les pensionnats, ainsi qu'aux survivants qui en gardent encore les cicatrices. Ce moment m’a vraiment marquée. Je me suis arrêtée un instant pour y réfléchir. Même si l’événement se nomme « Échos d’une nation fière », il renvoie aussi à un passé très douloureux et lourd d'injustices.
Après ça, on a découvert plein de stands d’artisanat local ainsi que des vendeurs de nourriture du coin. C'était une super ambiance de fête! Apparemment, il y a eu environ 12 000 participants durant le week-end !
À 13 h, il y a eu un grand défilé de danseurs, un hymne au drapeau en l’honneur des vétérans, puis un mot de bienvenue d’un doyen, et pour finir une compétition de danse. On en a pris plein les yeux grâce aux costumes traditionnels, tous plus colorés les uns que les autres, dans le moindre détail. Il faisait une chaleur étouffante, et je me demande encore comment les danseurs faisaient pour tenir le coup dans leurs tenues traditionnelles.
Les danseurs étaient de tout âge, des enfants aux vieillards. On ressentait vraiment une fierté partagée, un véritable esprit de célébration. Les danseurs les plus âgés étaient très respectés. On voyait bien qu’ils jouaient un rôle important dans la transmission des traditions auprès des plus jeunes.
Written by Dr. Florence Lyons, Facilitator, Tui Tuia | Learning Circle.

Photo 2: Photos de chouquettes
Le 21 août, j'ai eu la chance d'être invitée au concours oratoire inter-écoles pour être l'un des juges aux côtés de Kevin Cluzeau et Océane Kaszuba. Le concours s'est déroulé à Richmond Road School à Auckland et a été organisé par Florence Barbas- Voillaume.
Des élèves allant de l'année 5 à l'année 8 de cinq écoles différentes ont présenté un discours de trois minutes sur un sujet qui leur tenait à cœur : Richmond Road School, Birkdale North, Saint Kentigern College, Kōwhai Intermediate School et Marist College.
Dix élèves francophones, ou apprenant le français, ont présenté leur sujet devant une assemblée formée de leurs camarades et parents. Les sujets étaient très variés allant de la surpêche, à la fièvre, en passant par l'évolution du rock & roll. Nour Elkharbotly était le gagnant de la catégorie primaire ; il nous a parlé de la vraie signification du mot "terre". Quant au gagnant de la catégorie collège, c'était Gabriel Hill qui a raconté l'histoire de la mode.
J'ai été époustouflée par le talent oratoire de nos élèves et juger les dix participants n'a pas été une épreuve facile. Les deux autres juges et moi-même avons commenté combien nous avons appris sur le chalutage de fond, les bienfaits d'une passion ou encore sur la Provence.
La remise des prix a été suivie d'une dégustation de chouquettes et d'un verre d'Orangina.
Encore une fois, bravo à tous les participants et merci à Florence Barbas- Voillaume pour m'avoir invitée.
Written by Sandrine Ellis, French Teacher, Kristin School.
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Photo 3: Raccoon
Montréal avec un T ou pas ?
Première question qui se pose une fois arrivée à Montréal : Faut-il prononcer le T ou pas ? Eh bien, NON ! Si vous êtes francophone ! Mais les anglophones le disent ! Cela reflète comment les deux cultures et langues se côtoient, se mélangent et se distinguent à la fois.
J’ai été surprise par la faune présente dans cette ville, rien à voir avec ce qu’on peut trouver en Nouvelle-Zélande ou en France !
A peine après avoir posé un pied au Canada, Cherianne a -t-elle bien vu une marmotte à côté de l’hôtel de l’aéroport ? Cet animal peut-il vivre dans un milieu urbain ?
Eh oui ! Cette chère marmotte a fait son apparition régulièrement dans les rues de la ville de Montréal, tout comme les écureuils marron ou noirs qui se promènent librement dans les rues et les parcs.
On peut aussi voir des ratons laveurs qui, apparemment, sont assez hardis et prêts à rentrer chez vous par une fenêtre ou une porte laissée ouverte si ça leur passe par la tête.
Montréal est aussi une ville où les pelouses, trottoirs, talus et parcs ne sont pas tondus régulièrement, voire pas du tout. On cultive des jardins devant les maisons, plus ou moins bien entretenus selon les rues ou quartiers. On laisse pousser librement les fleurs et les mauvaises herbes, ce qui donne vraiment un aspect champêtre à la ville. Pourquoi ? Pour protéger les insectes tels que les abeilles et encourager celles-ci à butiner et à polliniser les fleurs et arbres. Cette pratique a pour but de favoriser la biodiversité.
Mais attention aux nombreuses « bibittes » (* insectes) toujours présentes, que ce soit en ville, à la campagne ou dans les maisons.